Le comité polynésien de la sécurité civile s’est réuni, vendredi dernier, à la Présidence du Pays avec l’ensemble des maires de Tahiti et Moorea et des services du haut-commissariat.
Au centre des discussions, l’évolution du Centre de Traitement des Appels qui gère les appels d’urgence et les interventions des sapeurs-pompiers de Pirae, Punaauia, Hitia’a o te Ra et de Arue.
Actif depuis 2018, ce CTA a largement fait preuve de son efficacité, tant en gain de temps et en visibilité sur les moyens à disposition.
Mais l’intervention du CTA va bien au-delà des communes qui y sont membres, puisqu’en 2023, pour exemple, 172 alertes ont concerné Papeete, 97 Faa’a et 50 Mahina.
Le haut-commissariat soutient la démarche d’extension du 18 aux autres communes des Iles-du-Vent.
Fin octobre, une délégation d’experts de la Direction générale de la Sécurité civile et de la Gestion des crises a mené une étude sur la mutualisation du CTA et sur la mutualisation des numéros d’appels 15 et 18.
Le rapport qui en a découlé a donc été présenté ce vendredi 2 février, à la Présidence du Pays.
Si la volonté des autres communes s’est clairement affirmée au cours de cette réunion, l’évolution du CTA pourrait tendre vers la création d’un établissement public auquel seraient associés les communes, le Pays et l’Etat.
Trois groupes de travail devraient plancher notamment sur les aspects juridiques, techniques de cette collaboration.